Le Grand Prix de la Chanson est né en mars 1978 à l’initiative de quelques éducateurs de l’Institut Royal Saint-Exupéry de Leernes. Ils se sont inspirés du règlement du Grand Prix de l’Eurovision. Les chanteurs accompagnés d’une bande orchestrale ou d’un éducateur guitariste présentaient leurs chansons devant un jury composé d’éducateurs. Quelques institutions environnantes étaient invitées à participer à cette première édition qui accueillit une quinzaine de chanteurs, un public d’une centaine de personnes dans le réfectoire de l’Institut transformé pour la circonstance en salle de spectacle.
 

Les demandes de participation devenant plus nombreuses, nous avons dû et pu nous expatrier à Montigny-le-Tilleul, dans la salle de spectacle CGTR « Le Rayon de Soleil » (à l’époque, CHU Vésale actuellement). Nous y bénéficiions de moyens techniques plus sophistiqués : une sonorisation et des éclairages de meilleures qualité. Nous accueillions ainsi parfois plus de 900 spectateurs issus d’Institutions spécialisées.
 

Pendant la délibération du jury, pour remercier ces personnes et enfants de leur effort de participation, nous avons demandé à des artistes de variétés belges connus et présents à l’époque au Hit Parade d’assurer un mini récital.

Nous avons ainsi reçu Franck Olivier en 1982 et 1988, Valdo Cilli en 1983, en 1984 Martine Laurent et Timothy, Robert Cogoi en 1985, J-J Lionel en 1986, le Grand Jojo en 1987, Frank Michaël en 1989, le groupe semi professionnel Corail en 1990 et 1991 et l’orchestre professionnel Zénith (des Jeunes Solistes RTBF).

Depuis 1992, après avoir quitté la salle de Vésale, indisponible pour raisons d’émissions de la RTBF (Bon Week-end), nous avons occupé le Foyer Culturel de Quevaucamps, de Montigny-le-Tilleul ou encore le Centre Marius Staquet à Mouscron, le Salon Communal de Marchienne-au-Pont, le Centre Culturel et Sportif « Le Pas du Roc » à Vaulx, la salle « Sudhaina » à Baileux, la salle de l’Hôtel de Ville de Charleroi et le Palais des Beaux-Arts de Charleroi qui nous accueille depuis quelques années.

En 1993, pour le 15ème anniversaire et à la demande de certains candidats, nous avons introduit une nouvelle dimension à cette activité : l’accompagnement par un orchestre professionnel. Le Groupe Zénith assure donc la recherche et la création de partitions, un travail de répétitions en studio avec les participants et la réalisation de bandes sonores (avec et sans voix) permettant à nos candidats de répéter dans leur institution avec l’aide de leur éducateur ou enseignant.

Tout en gardant ses objectifs pédagogiques et de fêtes, notre activité se professionnalise : qualité du spectacle proposé par les candidats, sonorisation et éclairages mettant davantage en valeur nos artistes d’un jour, qualification du jury composé de personnes du monde du spectacle et de l’éducation (Sabam, compositeurs, interprètes, enseignants, Cap 48… ).

Le 21 mars 2001 l’organisation du 23ème Grand Prix de la Chanson fut rehaussée de la présence de Sa Majesté la Reine Paola.
1350 personnes étaient au rendez-vous

Le 12 mars 2003 nous en étions à la 25ème édition du Grand Prix de la Chanson. 1500 personnes assistèrent à notre spectacle concours.

 1500 personnes assistèrent à notre spectacle concours. Depuis lors, nous sommes accueillis dans cette agréable salle de l’Hôtel de Ville de Charleroi.

Le 12 mars 2008, nous avons célébré nos trente ans au Spiroudome de Charleroi devant 2300 personnes et un public issus de 70 établissements. Cette édition fut marquée par un mini-récital de Marka qui a véritablement enflammé cette magnifique salle.

Depuis lors, c’est la magnifique et confortable salle du Palais des Beaux-arts de Charleroi, comble pour l’occasion, qui nous accueille et voit défiler les 150 à 180 artistes d’un jour.

 

Parmi les objectifs de cette «fête de la tolérance», il en est deux qui nous tiennent particulièrement à cœur, à savoir, la valorisation et l’intégration des personnes handicapées. D’année en année nous sommes surpris par la qualité de leurs prestations, par l’émotion qu’ils parviennent à communiquer, par le bonheur qu’ils éprouvent à « prester » sur scène « comme de vrais artistes ».

Au fil des ans, les médias accordent toujours un peu plus d’attention à cette activité qui, faut-il le rappeler, est unique en Belgique. C’est ainsi qu’à l’occasion des dernières éditions, la RTBF, TELESAMBRE, NOTELE ainsi que de nombreux journalistes de la presse écrite étaient au rendez-vous. Un plus large public peut ainsi se laisser surprendre par la qualité des prestations, par l’émotion que ces artistes parviennent à communiquer et par le bonheur qu’ils éprouvent à « prester » sur scène.